Le choix de la génétique est la première étape vers des rendements de soya élevés
16 oct 2017

Il n’y a pas de variété de soya parfaite – mais si les producteurs choisissent la meilleure génétique pour leurs champs, cette décision de gestion se traduira par des rendements élevés et la rentabilité. C’est une stratégie dont Eric Richter, agronome chez Syngenta, fait part à chacun des producteurs qu’il rencontre.
« Je leur recommande toujours de penser d’abord à la génétique, dit Richter. De nombreux producteurs passent beaucoup de temps à déterminer quelles variétés de soya ont un rendement dynamique et sont invariablement performantes dans les essais de rendement. Toutefois, il est tout aussi important de prendre en considération la façon dont la variété se mesure aux autres pour ce qui est des maladies et ravageurs. »
Le nématode à kyste du soya (NKS), le pourridié phytophthoréen, le syndrome de la mort subite (SMS) et la moisissure blanche sont quatre ennemis tapis dans les champs qui peuvent anéantir vos perspectives de rendement. C’est pourquoi il est crucial de comprendre les forces et faiblesses génétiques de vos variétés, selon Richter.
Prenez en compte la résistance de la variété aux maladies et ravageurs
« C’est excitant de choisir des variétés qui arrivent en tête des essais de rendement, fait-il observer. Mais parmi les renseignements les plus importants dont il vous faut tenir compte, il y a les cotes de résistance aux maladies et aux ravageurs. »
Lorsqu’il travaille avec les producteurs, Richter estime que la démarche exploratoire revêt une importance essentielle. C’est au cours de celui-ci que les agronomes de Syngenta déterminent les facteurs environnementaux dont il faut tenir compte dans la décision concernant la génétique. A-t-on vérifié la présence de NKS dans le champ? Y a-t-il des antécédents de moisissure blanche? Qu’en est-il du pourridié phytophthoréen? Cultive-t-on consécutivement du soya dans le même champ?
Choisissez une variété équilibrée
Les réponses à ces questions aideront les producteurs à choisir la variété la meilleure et la plus équilibrée pour leurs champs. « Dans l’industrie du maïs, on cherche toujours un hybride équilibré, explique Richter. On doit adopter la même approche pour le soya. Certaines personnes ne pensent qu’à l’offensive – cultiver la variété qui a le plus grand potentiel. Mais il faut aussi penser à la défensive. »
Contre la moisissure blanche, par exemple, la génétique est la première ligne de défense. Dans les champs où il y a eu de la moisissure blanche par le passé, il faut semer une variété ayant une cote élevée de tolérance à cette maladie. « Notre équipe agronomique et de recherche a consacré beaucoup de temps à déterminer nos cotes pour diverses maladies, dit Richter. Ce n’est pas aisé et ça demande énormément de travail. Il est plus facile d’établir le potentiel de rendement que le profil de résistance aux maladies. Mais une fois qu’on a ces cotes, elles sont très efficaces. »
Apprenez de l’année 2018
Au cours de la saison 2018, bon nombre de producteurs ont connu des pertes de rendement associées au SMS, même dans des régions où cette maladie n’avait pas été observée lors des saisons de croissance précédentes. Comme elle est causée par un agent pathogène transmis par le sol, les producteurs affectés auraient tout intérêt à envisager une approche de lutte antiparasitaire intégrée basée sur « la génétique d’abord », soutenue par des traitements de semences, dont des produits tels que
Clariva® PN. À l’avenir, choisir du soya ayant une grande tolérance au SMS sera une mesure de régie essentielle dans les plans de production de bien des producteurs. Le
soya de marque NK de Syngenta est bien positionné pour offrir des solutions aux producteurs aux prises avec le SMS.
Intensifiez la régie pour améliorer votre défense
Souvent, la génétique ne peut faire obstacle à tous les facteurs qui limitent le rendement d’un champ. C’est alors que
l’approche G x E x R de Richter joue un rôle clé. Par exemple, en Ontario, un nombre grandissant de producteurs cultivent soya sur soya. Il en résulte fréquemment une incidence accrue de brûlure phomopsienne dans les champs. Lorsque cette situation se produit, il est important d’intégrer des pratiques de régie améliorées, comme l’application de fongicides, pour assurer une bonne maîtrise de la brûlure phomopsienne.
« Toutes les variétés de soya ont des forces et des faiblesses, conclut Richter. La clé consiste à déterminer les avantages génétiques qui peuvent accroître votre rendement et à intensifier votre régie, afin d’améliorer votre défense. »